13 septembre 1762
Les bruits de bottes résonnaient contre les murs de pierre sombre et nue. Il y avait de l’agitation dans le palais, ou le château Honor ne savait pas vraiment comment qualifier la ville ou le chantier qu’était l’endroit. Un peu partout, on déplaçait de grandes malles, les ouvrant pour en sortir quelque chose et le remplacer par un autre. On donnait des ordres, on s’exécutait. Le tout dans une ambiance maussade que le temps ni l’architecture n’amélioraient. C’était à croire que tout ici devait rappeler l’état de mort vivant des habitants.
La dame blanche marchait dignement derrière un garde. Honor portait comme à son habitude, une tenue stricte immaculée, des bottes aux gants, jusqu’à ses cheveux, dont la teinte d’albâtre n’était dû qu’à sa naissance et à un trait de sa famille qu’aucune union ne semble vouloir arracher. Dame Harrington portait donc ces cheveux blancs, longs et fins, coiffés en un chignon strict.
Elle avançait dans les couloirs en jugeant les environs d’une expression hautaine et inquisitrice. Elle marchait avec assurance, bien qu’elle soit entourée d’être capable de la tuer avant même qu’elle puisse tirer son arme. Ritournelle, sa rapière, avait beau toujours battre à ses côtés, cela ne rassurait pas pour autant la marchande. Car oui, sous son air bravache et impénétrable, la femme n’était pas totalement rassurée. Une partie irrationnelle de son être laissait libre court à la peur dû aux rumeurs. Mais depuis les années, Honor avait appris à se contrôler et rien ne transparaissait de ses sentiments.
Elle était venue ici, car elle connaissait la situation du royaume vampirique et elle savait aussi que ce n’était pas encore un endroit où les échanges commerciaux fleurissaient. Toutefois, elle avait un plan et un flair pour les affaires. Si actuellement ce n’était pas un endroit riche, il suffisait d’un petit coup de pouce et de bien se placer pour que cela le devienne. Et quand ce sera le cas, la Hanse sera prête à prendre tout ce qu’elle veut.
Cette pensée arracha un fugace sourire à Honor mais il disparut aussitôt. Le duo arrivait devant une porte et le garde frappa.
Ce qui sembla être une domestique, certainement une femme de chambre, ouvrit et salua Honor en l’invitant à la suivre. La Dame quitta donc la compagnie silencieuse du garde pour celle tout aussi silencieuse de la servante. Le voyage fut beaucoup moins long et on introduisit l’humaine dans un bureau.
La première chose qui frappa Honor fut l’obscurité surnaturelle qui régnait dans ce bureau. Si elle ne laissa rien transparaitre de son trouble, elle prit tout de même un instant avant de s’avancer vers le bureau, se laissant le temps pour assimiler l’environnement.
Derrière une montagne de papier, Honor distingua la vampire qui dominait les va-et-vient du royaume, celle qui tenait les ficelles. Celle aussi dont la position n’avait jamais été aussi instable et qui avait plus besoin que jamais d’aide, surtout après les revers qu’elle se prenait et qu’elle risquait de se prendre si personne ne venait la conseiller. C’était la raison de la présence de la Capitaine de la Hanse ici. Offrir une aide à un futur client.
Elle se tint droite devant le bureau, les mains derrière le dos et s’inclina pour saluer Irina Faust. Bonjour Madame. Je viens apporter les nouvelles de la Hanse et de la famille Harrington, afin qu’ensemble, nous œuvrions pour notre réussite mutuelle.
Les bruits de bottes résonnaient contre les murs de pierre sombre et nue. Il y avait de l’agitation dans le palais, ou le château Honor ne savait pas vraiment comment qualifier la ville ou le chantier qu’était l’endroit. Un peu partout, on déplaçait de grandes malles, les ouvrant pour en sortir quelque chose et le remplacer par un autre. On donnait des ordres, on s’exécutait. Le tout dans une ambiance maussade que le temps ni l’architecture n’amélioraient. C’était à croire que tout ici devait rappeler l’état de mort vivant des habitants.
La dame blanche marchait dignement derrière un garde. Honor portait comme à son habitude, une tenue stricte immaculée, des bottes aux gants, jusqu’à ses cheveux, dont la teinte d’albâtre n’était dû qu’à sa naissance et à un trait de sa famille qu’aucune union ne semble vouloir arracher. Dame Harrington portait donc ces cheveux blancs, longs et fins, coiffés en un chignon strict.
Elle avançait dans les couloirs en jugeant les environs d’une expression hautaine et inquisitrice. Elle marchait avec assurance, bien qu’elle soit entourée d’être capable de la tuer avant même qu’elle puisse tirer son arme. Ritournelle, sa rapière, avait beau toujours battre à ses côtés, cela ne rassurait pas pour autant la marchande. Car oui, sous son air bravache et impénétrable, la femme n’était pas totalement rassurée. Une partie irrationnelle de son être laissait libre court à la peur dû aux rumeurs. Mais depuis les années, Honor avait appris à se contrôler et rien ne transparaissait de ses sentiments.
Elle était venue ici, car elle connaissait la situation du royaume vampirique et elle savait aussi que ce n’était pas encore un endroit où les échanges commerciaux fleurissaient. Toutefois, elle avait un plan et un flair pour les affaires. Si actuellement ce n’était pas un endroit riche, il suffisait d’un petit coup de pouce et de bien se placer pour que cela le devienne. Et quand ce sera le cas, la Hanse sera prête à prendre tout ce qu’elle veut.
Cette pensée arracha un fugace sourire à Honor mais il disparut aussitôt. Le duo arrivait devant une porte et le garde frappa.
Ce qui sembla être une domestique, certainement une femme de chambre, ouvrit et salua Honor en l’invitant à la suivre. La Dame quitta donc la compagnie silencieuse du garde pour celle tout aussi silencieuse de la servante. Le voyage fut beaucoup moins long et on introduisit l’humaine dans un bureau.
La première chose qui frappa Honor fut l’obscurité surnaturelle qui régnait dans ce bureau. Si elle ne laissa rien transparaitre de son trouble, elle prit tout de même un instant avant de s’avancer vers le bureau, se laissant le temps pour assimiler l’environnement.
Derrière une montagne de papier, Honor distingua la vampire qui dominait les va-et-vient du royaume, celle qui tenait les ficelles. Celle aussi dont la position n’avait jamais été aussi instable et qui avait plus besoin que jamais d’aide, surtout après les revers qu’elle se prenait et qu’elle risquait de se prendre si personne ne venait la conseiller. C’était la raison de la présence de la Capitaine de la Hanse ici. Offrir une aide à un futur client.
Elle se tint droite devant le bureau, les mains derrière le dos et s’inclina pour saluer Irina Faust. Bonjour Madame. Je viens apporter les nouvelles de la Hanse et de la famille Harrington, afin qu’ensemble, nous œuvrions pour notre réussite mutuelle.